"Etrange étéMoi satelliteJe te graviteMoi ça m'éviteQue tu me quittes..."Alain Bashung
Je ne pouvais entamer le livre de ma mobilité sans un hommage à ce grand "autiste-compositeur" qu'était Alain Bashung.
Quel rapport, me diriez-vous ? - Ses mots, que j'emprunte ici, c'est ma quête.
Lisbonne, la belle.
Un moment déjà que je lui tourne autour, et cet été encore, elle a su m'accueillir de son éternelle douceur, mais pour quelques jours seulement, car il me fallait remonter dans ma petite plage du nord du Portugal avec ma famille, à Ofir.
Lisbonne, la douce, je le disais. Mais un brin moqueuse et amusée de me voir balbutier les quelques mots que je crois connaître en portugais; chanter timidement quelques airs de fado; essayer de me l'approprier désespérément, Lisbonne, l'indomptable.
"Etrange été", donc. Le sentiment d'y être sans y être encore. L'impatience mêlée à l'inquiétude, et un soupçon de nostalgie, déjà...
De retour à Toulouse pour une dizaine de jours, je te gravite encore, Lisbonne.
Je t'attends...