lundi 24 août 2009

Impatience...

"Etrange été
Moi satellite
Je te gravite
Moi ça m'évite
Que tu me quittes..."
Alain Bashung

Je ne pouvais entamer le livre de ma mobilité sans un hommage à ce grand "autiste-compositeur" qu'était Alain Bashung.
Quel rapport, me diriez-vous ? - Ses mots, que j'emprunte ici, c'est ma quête.
Lisbonne, la belle.
Un moment déjà que je lui tourne autour, et cet été encore, elle a su m'accueillir de son éternelle douceur, mais pour quelques jours seulement, car il me fallait remonter dans ma petite plage du nord du Portugal avec ma famille, à Ofir.
Lisbonne, la douce, je le disais. Mais un brin moqueuse et amusée de me voir balbutier les quelques mots que je crois connaître en portugais; chanter timidement quelques airs de fado; essayer de me l'approprier désespérément, Lisbonne, l'indomptable.
"Etrange été", donc. Le sentiment d'y être sans y être encore. L'impatience mêlée à l'inquiétude, et un soupçon de nostalgie, déjà...
De retour à Toulouse pour une dizaine de jours, je te gravite encore, Lisbonne.
Je t'attends...