samedi 5 septembre 2009

Pré-rentrée

Petit avant-goût de mon futur (mais un futur très proche) quotidien ici :
J'ai décidé de faire le trajet que je ferai tous les jours en bus pour aller à ma fac, la Universidade Lusiada de Lisboa.
Etant donné que j'habite en plein centre historique et que ma fac est un peu excentrée, le trajet dure environ 1/2h, mais on longe le Tage, ce qui n'est pas non plus un parcours des plus désagréables...

(Comme si vous y étiez avec moi...)

Une fois arrivée, tanaaaaaaan !!!


C'est une fac, ça ? - Oui oui, je vous assure !
Et encore, ce n'est que la façade... Le jardin à l'intérieur ne fait pas vraiment fac non plus (entouré de 3 ou 4 cafet, je précise... on a des valeurs ou on en a pas !)...






Oui, oui, c'est une fac, roooo !

vendredi 4 septembre 2009

Grande découverte

A moi Lisbonne !!

Je reviens d'une longue (et éprouvante) ballade dans la ville.
Eprouvante parce que, comme Rome, Lisbonne est constituée de 7 collines. Vu la chaleur de cette après-midi, j'avais prévu de la jouer raisonnable et de rester dans la partie basse (où se situe mon appart). Mais je ne peux pas m'empêcher d'être toujours attirée par ces petites ruelles aux façades colorées, montant je ne sais où.
Du coup, certes, j'ai pu me promener tranquillement dans la partie basse :





... Puis arpenter les ruelles montantes du joli quartier du Chiado. Je n'ai pas pris de photos des ruelles en question (pas la force sur le moment, sûrement), mais plutôt de ce sur quoi j'ai débouché, à savoir :








Ah, vous vouliez des photos, vous en avez !
En me promenant je suis aussi tombée sur un musée sur l'art moderne portugais, du coup j'y suis allée (profitant un peu de la climatisation...), très intéressant, vraiment.

Bref, tout va pour le mieux, "pour le moment", comme dirait l'autre.
Seul petit hic, je n'ai pas encore pu rencontrer les gens de ma résidence. J'en entends qui sortent de leur appart parfois mais j'ose pas me mettre sur le palier et les attendre comme une idiote ! Alors bon... Je patiente pour l'instant :)
On joue "la danse des canards" à l'harmonica en bas de chez moi, ça va, je suis pas trop dépaysée...

Deux Mélo : l'une reste, l'autre part...

"Toulouse
Tem mais encanto
Na hora
Da despedida"
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"Toulouse
A davantage de charme
A l'heure
Des adieux"

Dur dur, ce départ de Toulouse. Bien sûr, je l'attendais, bien sûr, je le rêvais. Mais à l'heure de dire au revoir à tout le monde, tout ce (et ceux) que j'y ai de plus cher, je faisais moins la maline... A peine montée dans l'avion pour Paris, le stewart me regarde, inquiet, "si on peut faire quelque chose pour vous, mademoiselle..."
Mais une fois à Roissy, la nostalgie a commencé à s'estomper. Je n'étais déjà plus chez moi. Ce n'était pas quitter la France qui m'attristait, mais quitter Toulouse. A Paris, je ne pensais donc plus au départ mais à ma destination tant attendue : Lisbonne.

Un peu plus de 2h de vol et je pose enfin le pied sur ce sol lisboète. Là tout change. J'ai encore la tête en vrac, après tant de larmes, mais cette fois-ci, mes sens se réveillent et s'ouvrent à cette atmosphère nouvelle et pourtant familière. Une fois récupérée ma valise (30kg, je vous dis pas l'engin...), je prends un taxi pour arriver le plus tôt possible à mon appart, où m'attend le proprio. Le chauffeur de taxi me fait la conversation pendant tout le trajet, se sentant obligé de donner tous les bons conseils pour vivre ici, à faire ou à éviter... Adorable. A l'arrivée, il ne me fait pas payer le supplément bagages (et pourtant, il a eu bien du mérite pour la faire monter et descendre du coffre de sa voiture !) et me souhaite chaleureusement la bienvenue ici.

Et là c'est nettement moins drôle, d'un coup. Le proprio m'attend à mon appart, donc en haut de l'immeuble (de 4 étages). Le gentil serveur d'un café en bas de l'immeuble m'aide à faire entrer ma valise dans le hall d'entrée. Me voilà au pied de ces escaliers minuscules et irréguliers, avec ma valise de 15 tonnes à trimballer (sous une chaleur avoisinant les 30°C). J'ai bien failli m'étaler sur les marches à plusieurs reprises... Marche par marche, je monte tant bien que mal ma valise, et une fois à mi-chemin, j'entends "Mélanie ?"... Sauvée, le proprio, étonné par le temps que je mettais à arriver, avait enfin décidé de descendre voir si je n'avais pas besoin d'aide. A deux, c'est tout de suite beaucoup plus sympa... D'autant qu'il est d'une gentillesse incroyable. Je retrouve donc cet appart, dont je ne me rappelais plus tout à fait.
En voici une petite photo, ainsi que la vue de ma fenêtre :