vendredi 4 septembre 2009

Deux Mélo : l'une reste, l'autre part...

"Toulouse
Tem mais encanto
Na hora
Da despedida"
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"Toulouse
A davantage de charme
A l'heure
Des adieux"

Dur dur, ce départ de Toulouse. Bien sûr, je l'attendais, bien sûr, je le rêvais. Mais à l'heure de dire au revoir à tout le monde, tout ce (et ceux) que j'y ai de plus cher, je faisais moins la maline... A peine montée dans l'avion pour Paris, le stewart me regarde, inquiet, "si on peut faire quelque chose pour vous, mademoiselle..."
Mais une fois à Roissy, la nostalgie a commencé à s'estomper. Je n'étais déjà plus chez moi. Ce n'était pas quitter la France qui m'attristait, mais quitter Toulouse. A Paris, je ne pensais donc plus au départ mais à ma destination tant attendue : Lisbonne.

Un peu plus de 2h de vol et je pose enfin le pied sur ce sol lisboète. Là tout change. J'ai encore la tête en vrac, après tant de larmes, mais cette fois-ci, mes sens se réveillent et s'ouvrent à cette atmosphère nouvelle et pourtant familière. Une fois récupérée ma valise (30kg, je vous dis pas l'engin...), je prends un taxi pour arriver le plus tôt possible à mon appart, où m'attend le proprio. Le chauffeur de taxi me fait la conversation pendant tout le trajet, se sentant obligé de donner tous les bons conseils pour vivre ici, à faire ou à éviter... Adorable. A l'arrivée, il ne me fait pas payer le supplément bagages (et pourtant, il a eu bien du mérite pour la faire monter et descendre du coffre de sa voiture !) et me souhaite chaleureusement la bienvenue ici.

Et là c'est nettement moins drôle, d'un coup. Le proprio m'attend à mon appart, donc en haut de l'immeuble (de 4 étages). Le gentil serveur d'un café en bas de l'immeuble m'aide à faire entrer ma valise dans le hall d'entrée. Me voilà au pied de ces escaliers minuscules et irréguliers, avec ma valise de 15 tonnes à trimballer (sous une chaleur avoisinant les 30°C). J'ai bien failli m'étaler sur les marches à plusieurs reprises... Marche par marche, je monte tant bien que mal ma valise, et une fois à mi-chemin, j'entends "Mélanie ?"... Sauvée, le proprio, étonné par le temps que je mettais à arriver, avait enfin décidé de descendre voir si je n'avais pas besoin d'aide. A deux, c'est tout de suite beaucoup plus sympa... D'autant qu'il est d'une gentillesse incroyable. Je retrouve donc cet appart, dont je ne me rappelais plus tout à fait.
En voici une petite photo, ainsi que la vue de ma fenêtre :






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